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LA LOUANGE (suite)
La louange naît de l’émerveillement et de l’admiration en présence deDieu. Elle suppose une âme épanouie et saisie.
Elle peut s’exprimer dans un cri, une exclamation, une ovation joyeuse :

Tous les Peuples, battez des mains,

acclamez Dieu en éclats de joie.

Dieu monte parmi l’acclamation,

le Seigneur aux éclats du cor.

Ps 47,26
Criez de joie pour Dieu votre force, acclamez le Dieu de Jacob.

Ps 81,2
Heureux le peuple qui sait l’acclamation Seigneur,
A la clarté de Ta Face ils iront.

Ps 89, 16
Puisqu’elle doit être intelligible à la Communauté, elle devient facilement, en se développant, chant, cantique, le plus souvent soutenue par la musique et même la danse :

Rendez grâce au Seigneur sur la harpe,
Jouez pour Lui sur la lyre à dix cordes ;
Chantez-Lui un cantique nouveau
De tout votre art, accompagnez l’acclamation.

Ps 33,2

L’invitation au chant est fréquente au début de la louange :

Chantez pour le seigneur car Il s’est couvert de gloire,
Il a jeté à la mer cheval et cavalier.

Ex 15,21

Voir aussi Is 42,10 / Jér 20,13 …

Un des termes les plus caractéristique et les plus riche de la louange est le HILLEL que nous traduisons habituellement par « LOUER » comme dans nos psaumes en LAUDATE Ps 113, 117, 135… Le plus souvent l’objet ou le motif de la louange est explicite. Parfois, il ne l’est pas, et la louange ne prend appui que sur elle-même : c’est le cas, notamment dans l’acclamation : »ALLELUIA qui signifie : » louez le Seigneur. À suivre.