PAIX A CETTE MAISON ! PAIX A CHAQUE VISITEUR !

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lundi 26 mai 2008

Page 16 PARTAGE

NATHALIE : Le 1er mai, je me rendais à la fête du baptême d’Inès, chez des amis, à REBAIS. Nous avons convenu, avec notre hôte Jérémie que je le déposerai à la gare de Jouarre, bien qu’invité. il ne tenait pas à participer à cette fête. Les personnes en souffrance, en général, n’apprécient pas les fêtes familiales.
Là aussi, je connaissais assez bien les lieux et ne devais pas rencontrer de difficultés pour retrouver la gare ! Il en fût tout autrement ; je la voyais en esprit mais je ne parvenais pas à la situer, j’ai donc demandé ma route à des vendeurs de muguet qui, bien sûr, m’ont proposé de leur acheter le brin symbolique, or je ne disposais pas d’argent et ce fut ma réponse ! La jeune femme, c’est alors approchée de la voiture : « je vous l’offre » me dit-elle avec un large et confiant sourire, ajoutant : « merci de prier pour moi, j’en ai vraiment besoin » ! Comme pour mon Ange Gardien, j’ai demandé le prénom pour en parler au Seigneur – ce que je fais régulièrement depuis ce jour – un autre beau sourire m’a été offert alors ! Celui de son ami ? de son frère ? En tout cas il s’agissait d’un jeune homme d’une vingtaine d’années, soucieux d’appeler sur lui, la protection du Seigneur. « Oui, priez beaucoup pour nous ! »
Comme nous reprenions la route, ce jeune homme a lancé, de tout son cœur et d’une voix forte : « Que le Seigneur vous bénisse ! ». Même s’ils n’en parlent pas, même s’ils n’affichent pas des signes tangibles d’appartenance, nos contemporains ont faim et soif de Dieu, bien plus qu’il n’y paraît au premier contact.
Depuis cette rencontre, je présente régulièrement ces personnes au Seigneur ! Que je travaille à l’ordinateur, dans l’enclos où je dorlote les fleurs qui me le rendent bien, en voiture ou ailleurs, ces prénoms, devenus familiers, montent dans mon esprit et, sur le champ, je prie pour eux !

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De même, j’ai été très touchée au début de ce mois, lorsque m’appelant pour prendre des nouvelles, comme il le fait régulièrement, mon frère, mon aîné de six ans, a terminé notre conversation en me disant : » Bon mois de Marie ma petite sœur ! » Enfants, avec Maman, nous préparions un autel à Marie, et nous participions chaque soir, à la liturgie en son honneur ! Bénis mon frère ô Marie ! Il a été marqué par l’éducation reçue, les repères restent solides, nos parents continuent de veiller.

lundi 19 mai 2008

Page 14 GEORGE-AIME ANGE GARDIEN

GEORGES-AIME, ANGE GARDIEN.

C’est la fête de la Très Sainte Trinité, la famille trinitaire d’Ile de France, se retrouve à la paroisse St Leu de Paris pour célébrer le Dieu Père et Fils et Esprit Saint et renouveler, selon l’engagement propre aux différents « Etats de vie », promesses et vœux. Nous avons rendez-vous pour la célébration eucharistique à 11 heures. En repos chez des cousins depuis une semaine, je les quitte dès six heures, ce dimanche matin, pour avoir le temps de me retourner et, surtout de me poser avant la célébration. A 9H 20 je suis Porte de Clignancourt, j’ai du temps devant moi, je connais assez bien Paris, et je sais comment me rendre dans le 1er arrondissement. Je sais fort bien que la circulation est différente depuis les récentes transformations, je suis donc plutôt sereine…Mais voilà, je suis bien revenue à Paris, en voiture, durant les sept dernières années mais jamais dans le Centre et, encore moins un dimanche ! Si je connais certains dispositifs, j’ignore totalement les dernières décisions qui gèrent les espaces piétons en fin de semaine. J’effectue une première ronde pour cerner le sens, les possibilités etc, etc et, soit je me trouve devant des ruelles autorisées précédemment et interdites aujourd’hui, soit devant bornes et piquets amovibles en semaine mais bloquées le dimanche ! Je commence à redouter un éventuel retard tout en gardant confiance ayant demandé au Seigneur de placer mon Ange Gardien, au bon endroit, au bon moment. Je me renseigne successivement auprès de quelques personnes : l’une parle un langage venu d’ailleurs, l’autre ne sait pas, une autre ne daigne pas s’arrêter, une autre encore est d’ailleurs je me hasarde à demander, à un frère africain, s’il connaît bien le quartier…C’est le cas ! Merci Seigneur ! Il essaie de manœuvrer les bornes, c’est inutile, nous sommes dimanche, il se lance alors dans une explication claire certes, mais il fallait tourner, virer, continuer, retourner, au point que je pensais devoir retourner à Tours d’où je venais. Son visage est ouvert, son regard plein de bonté, je m’assure qu’il dispose d’un peu de temps, c’est le cas, et lui propose de m’accompagner ce qu’il fait avec gentillesse et sûreté. Il connaît fort bien le quartier, l’église en question, je pense que sa vie difficile le conduit à errer pour tuer le temps. Au terme du périple, mon désormais ami camerounais, m’invite à prendre une ruelle qui jouxte l’église, je m’exécute, non pas sans le questionner sur les risques… » n’aies pas peur ma Sœur, là tu es tranquille, je le remercie chaleureusement et veux aller plus loin, c’est alors qu’il me rassure : » Prie pour moi, un service, c’est gratuit, mais prie bien pour moi » A ma demande, mon Ange Gardien me confie son prénom pour que je le dépose dans le « Cœur du Père et du Fils et de l’Esprit Saint. Le second Ange Gardien (de l’Ordre celui-là) me remet une autorisation de stationnement émanant de la Préfecture de Police, l’esprit tranquille, calme et sereine, je peux me préparer, paisiblement à vivre « le Mystère ». Qu’on ne me dise pas que le Seigneur est sourd !

Page 13 LA BERGERIE ET LA PRIERE

LA BERGERIE ET LA PRIERE
A la demande d’une personne, la Bergerie accueille, depuis peu, un embryon de groupe de prière charismatique. Notre souci est de laisser agir l’Esprit Saint, de tout mettre en œuvre pour qu’Il soit et demeure le Maître d’œuvre de ce temps privilégié de rencontre hebdomadaire de louange, de remise de soi à l’Amour qui ne cesse d’appeler son peuple, de supplication aussi. Nous étions cinq lors de la première rencontre, nous serons six pour la seconde. Nous n’avons d’autre ambition que celle de nous livrer à l’Esprit Saint pour que cette cellule d’Eglise soit et devienne ce qu’Il voudra Lui, et non pas nous ! Reconnaître que DIEU EST DIEU, que nous sommes dans Sa main et qu’avec Lui nous ne craignons rien, quelles que puissent être les apparences, à des moments précis de nos vies. TOUT Lui remettre, pour TOUT recevoir de Son Amour et Lui permettre de nous façonner afin que le monde croie.
Nous nous confions à votre prière pour rester vigilants !

lundi 5 mai 2008

Page 12 LA BERGERIE CINQ ETOILES !

OUI, que pense notre dernier hôte de cette Bergerie ?
Je reprends, ici, ses paroles spontanées, au lever, en voiture, au petit déjeuner …moment privilégié ce dernier pour des entretiens fraternels. L’esprit est clair, le corps reposé, la matinée est devant soi !
« - quand je me réveille, c’est un régal d’entendre les oiseaux, de regarder le soleil jouer avec les branches, de contempler les fleurs et quel silence ! La Bergerie ? C’est un paradis. »
Après quelques travaux de jardinage, notre frère se redresse, pose son regard à l’entour :
- « une Bergerie ? non, ou alors, si ! une Bergerie cinq étoiles ! des fleurs partout ! Un soleil radieux qui les éclaire ! des frères et sœurs sympathiques, joyeux, à l’écoute ! »
- J’aime jardiner, je suis seul, dans le silence de ce lieu, je peux réfléchir, prier…mon esprit est occupé.
En voiture en faisant des courses à la ronde, en visitant un Château :
- « mentir ? non ! comment mentir à des personnes qui vous font du bien ? non ! je ne le pourrais pas ! »
Après un petit déjeuner réfléchi :
- En réalité, je me mens à moi-même, je mens à tout le monde …j’ai fait du mal aux miens .. je veux en sortir, mais j’angoisse, j’ai peur de demain, de cet avenir incertain ! Je prie, j’appelle le Seigneur à l’aide, j’ai l’impression qu’Il ne me répond pas ! pourtant, j’ai eu des « signes » de sa Présence, de Son Amour ! On m’a dit « tu fais le premier pas, le Seigneur fera le reste.
Notre petit frère a dû oublier « avec toi ! »
Je ne pense pas qu’il y ait contradiction, il s’agit plutôt d’un rude combat engagé mais loin d’être abouti…Je vous propose de prendre ce frère dans la prière, il a besoin de la communauté ecclésiale pour se fortifier, pour tenir et se relever vraiment. Il disait aussi « j’ai besoin d’une structure pour reprendre pied et tenir dans le travail, je me suis laissé aller, seul, je n’y arriverai pas ! Il n’est pas seul, un frère prêtre l’accompagne, une Association aussi, mais l’ennemi n°1 tente de le décourager, soyons proches dans et par la prière. Merci.
REMARQUE : Notre frère est resté 15 jours parmi nous. A son départ, je n’ai éprouvé aucune fatigue, une étonnante paix m’habitait. Dans sa souffrance, ce jeune est porteur de paix, de plus, nous avons parlé en vérité, une vérité souvent difficile à faire, mais nous avons pu poser des mots sur des blessures, des désirs, des fragilités …la route continue, elle peut être très belle, notre frère a tellement de finesse, de richesse humaine et spirituelle. Que Notre Dame du Bon Remède veille sur chacun de ses pas !