PAGE 138 : FETE DU CHRIST ROI DE L'UNIVERS

FÊTE DU CHRIST, ROI DE L'UNIVERS

Quand je pense à cette fête,
Quand je contemple Jésus dans l'Écriture,
Quand j'écoute Sa Parole,
(qui n'est autre que Lui-même, le Fils bien-aimé du Père)
je ne vois pas un Christ triomphant,
je vois et je pense ce Christ,
Celui qui me fait vivre,
Celui qui est descendu au plus bas,
au plus pauvre, au plus humilié,
au plus incompris, au plus rejeté,
au plus défiguré, au plus raillé,
au plus méconnu,
à cet agneau muet qu'on mène à l'abattoir
et qui se laisse faire
parce qu'Il aime l'homme jusqu'à se livrer.
Voilà le CHRIST le plus vrai, Celui qui est digne de foi et d'amour!

Ce CHRIST-LA
peut se laisser transfigurer par le Père
se manifester à ses frères au point de les retourner,
de les renverser
pour les préparer
au scandale de la Croix,
le plus étonnant, le plus riche,
le plus fructueux
des mystères de notre foi.

Ce n'est qu'après ce "Regard" de pauvre
et DU PAUVRE
que je peux admettre cette Gloire,
cette magnificence!
Ah oui, qu'il est beau le Mystère de la Foi!

La fête du Christ Roi de l'univers est une solennité qui clôt la série des dimanches ordinaires, elle tombe donc le trente-quatrième et dernier dimanche du temps ordinaire.

C'est à la fin de l'année liturgique, l'évocation du règne éternel de l'Agneau immolé:

" lorsque toutes choses lui auront été soumises, alors, le Fils Lui-même se soumettra à Celui qui lui a tout soumis, afin que Dieu soit tout en tous"
1 Co 15,28

Fête tardive, instituée par le Pape Pie XI par l'encyclique "Quas primas du 11 décembre 1925.
Toute l'année liturgique célèbre la Royauté du Christ, mais spécialement l'Épiphanie, le Vendredi Saint et l'Ascension.

MA ROYAUTÉ N'EST PAS DE CE MONDE
Jn.18,37