PAGE 102 : QUATRIEME DIMANCHE DE CAREME

QUATRIÈME DIMANCHE DE CARÊME

Je ne mérite plus d'être appelé ton fils.

Vite apportez le plus beau vêtement...
Mettez-lui un bague au doigt
et des sandales aux pieds
allez chercher le veau gras, tuez-le ;
mangeons et festoyons.
Car mon fils
que voilà était mort,
et il est retrouvé !
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SI L'AMOUR VOUS VISITE ...
Ouvrez grande votre porte.
S'il vous parle, ouvrez grand votre cœur,
Entendez-le faites-lui confiance.
Sa voix brisera vos rêves de pacotille,
Comme le vent d'automne saccage
les fruits trop mûrs, aux jardins désertés.
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L'amour n'a d'autre foi,
l'amour n'a d'autre loi,
que sa folie d'aimer...et ses pauvretés lentes.
L'amour n'a d'autre feu,
l'amour n'a d'autre lieu,
que ceux des éternels bivouacs,
dont tu sèmes le désert,
Maître de nos déroutes!
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Et se savoir complice de ce regard de l'autre
qui descelle mes sources,
et fait du naufragé, avouant son épave,
L'ÉMERVEILLÉ DE DE VIVRE!

Paul Baudiquey

OUI, LAISSONS-NOUS AIMER