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samedi 29 octobre 2011

PAGE 191 : LE PLUS GRAND! SERA VOTRE SERVITEUR

LE PLUS GRAND PARMI VOUS

SERA VOTRE SERVITEUR.

Matthieu 23, 1-12

Alors Jésus s'adressa aux foules et à ses disciples :

" Les scribes et les Pharisiens siègent dans la chaire de Moïse:

faites donc et observez tout ce qu'ils peuvent vous dire,

mais ne vous réglez pas sur leurs actes, car ils disent et ne font pas.

Ils lient de pesants fardeaux et les mettent sur les épaules des hommes,

alors qu'eux-mêmes se refusent à les remuer du doigt

Toutes leurs actions,

ils les font pour se faire remarquer des hommes.

Ils élargissent leurs phylactères et allongent leurs franges.

Ils aiment à occuper les premières places dans les dîners

et les premiers sièges dans les synagogues,

" à être salués sur les places publiques et à s'entendre appeler

"Maître " par les hommes. "

" Pour vous, ne vous faites pas appeler "Maître ", car

vous n'avez qu'un seul Maître et vous êtes tous frères. "

" N'appelez personne sur la terre votre "Père ", car

vous n'en avez qu'un seul, le Père céleste. "

" Ne vous faites pas non plus appeler "Docteurs ", car

vous n'avez qu'un seul Docteur, le Christ. "

J’écris en italique les membres de versets qui m’apparaissent appeler une attention bien précise de la part de chacun d’entre nous. Chacun pourra, et saura, se poser les bonnes questions qui l’éclaireront sur le sérieux de son engagement évangélique. Je choisis de concentrer mon attention sur le seul verset qui suit et que je me permets de placer en exergue pour capter notre attention :

« Le plus grand parmi vous sera votre serviteur. »

Jésus m’apparaît comme le Maître des paradoxes : qui oserait penser, dire et affirmer :

« le plus grand sera votre serviteur » !

Est-ce notre façon de considérer les situations ? De manière courante offrons-nous, vraiment, toute notre attention à celui, celle qui sert ? Le percevons-nous comme celui, celle qui est le plus grand ? Vers qui vont d’abord, nos « courbettes », nos salutations, nos sourires … de qui cherchons-nous à capter l’attention ? Qui recherchons-nous dans nos relations ? Celui qui sert ou celui qui est servi ?

Il y a quelques années, un chant de catéchèse disait de, et à Jésus :

« Tu fais tout à l’envers »

Suivait un rappel des actes de Jésus qui révélaient, effectivement, une manière de penser et d’agir à l’opposée de nos comportements habituels !

Les valeurs évangéliques sont à mille milles de notre échelle de valeurs courante ! Nous avons une culture de la performance,de la compétition, du plus, du meilleur, mais tout cela, selon nos critères bassement humains ! Jésus, Lui, nous invite à regarder « non ce qui se voit » mais ce qui est caché, petit, simple, vrai ! Le :

« on ne voit bien qu’avec le cœur »

du petit Prince.

Jésus ne remet pas en question l’autorité, mais la façon de l’exercer ! Jésus ne remet pas en cause la hiérarchie, mais la manière dont elle peut se situer ! etc.

Deux témoignages vraiment très forts, de mon parcours, illustrent particulièrement bien cet appel de Jésus :

J’ai été touchée, au plus profond de mon être, un certain Jeudi Saint, en Afrique. Le célébrant, un prêtre espagnol, en mission dans notre paroisse, avait réfléchi, avec les chrétiens, au sens du Lavement des pieds, pour arriver à découvrir, que quelle que soit notre position sociale, si nous vivons l’Évangile, et même au seul plan humain d’ailleurs, chacun, est d’une certaine façon, « serviteur » de son frère .

C’est ainsi, qu’au moment du « lavement des pieds, nous avons « contemplé » l’inattendu, à savoir :

Un enseignant lavant les pieds de son élève et immédiatement après, l’élève lavant les pieds de l’enseignant ! Le chef des pompiers, lavant les pieds d’un subalterne et ce dernier, lavant les pieds de son chef, puis ce fut le tour du Curé et de son vicaire, d’un commissaire et d’un repris de justice et inversement, d’un époux et de son épouse, d’un père et de son fils et ainsi de suite soit douze ,multiplié par deux ! Un tel geste ne s’oublie pas, il manifeste, clairement quel esprit doit nous animer!

L’autre illustration remonte à mes 22/23 ans : j’étais épuisée par une succession de camps de jeunes dont le dernier à vélo; mes rotules ne fonctionnaient plus, j’avais été au-delà de mes possibilités physiques. Dans la foulée, j’avais rendez-vous avec mon accompagnateur et confesseur à qui j’ai partagé ma difficulté de me mettre à genoux, or, c’était encore l’époque des « confessionnaux armoire ». J’étais seule ! J’ai fait l’expérience inouïe, inoubliable surtout, d’un Dieu Serviteur dans son ministre du sacrement, se mettant à genoux, à la place du pénitent, pour recevoir ma confession tandis qu’il m’avait installée, assise, à sa place, dans le confessionnal !

Des expériences du genre marquent pour la vie !

N’avons-nous pas plus bouleversant encore, quand le Jeudi Saint, le Christ Lui-même, le Seigneur et le Maître, quitte la table, revêt le tablier de service, s’agenouille au pied de chacun des apôtres – c’est trop fort, Pierre contexte ! mais s’il refuse, il n’aura pas de part avec l’Amour incarné – et se met à leur laver les pieds ?

Par ailleurs, l’Église ne définit-elle pas le Saint Père comme "SERVITEUR DES SERVITEURS "? Ce sont nos comportements qui le tiennent à distance !


Quiconque s'élèvera sera abaissé,

et quiconque s'abaissera sera élevé.


Sœur, frère, devenons serviteurs !


L'Ermite

mercredi 26 octobre 2011

PAGE 190 : SOLIDARITE


SOLIDARITE

Un organisme de solidarité m'a demandé de devenir "partenaire" du Blog :

"DIEU FAIT MA ROUTE".

J'ai accepté parce qu'il s'agit d'une aide à la

RECHERCHE D'EMPLOI".

La personne qui m'a contactée assure que son service arrive à trouver
un emploi dans des délais corrects.
Pour joindre ce service, il suffit
de lire le cadre de droite, de cliquer sur :

"EMPLOI EN FRANCE"

et de naviguer sur ce site où sont donnés tous les renseignements.

MERCI de le faire savoir autour de vous !

BONNE CHANCE AUX CHERCHEURS DE DIEU,
AUX CHERCHEURS D'EMPLOI !

samedi 22 octobre 2011

PAGE 189 : AIMER VRAIMENT !

AIMER VRAIMENT !

Mt 22, 34-40

Apprenant qu'Il avait fermé la bouche

aux Sadducéens,

les Pharisiens se unirent

Et l'un d'eux, un légiste,lui demanda pour lui tendre un piège:

Nous sommes encore et toujours dans le même état d’esprit ! Les pharisiens viennent d’essuyer une déconvenue, l’un d’eux, pour lui tendre un piège, se détache et pose une question : les Pharisiens veulent à tout prix prendre Jésus en défaut, le mettre en difficultés. Jésus est tout, sauf « légaliste », il ne respecte pas la loi pour la loi, au-dessus de cette loi, pour aussi bonne qu’elle soit, Jésus place l’homme, aussi n’hésite-t-il pas, même le jour du Sabbat, à secourir celui qui est en difficultés, à guérir l’homme malade qui appelle au secours, à rendre la vue à un aveugle, à guérir un paralysé. Comme il le dit ailleurs

" Le sabbat a été fait pour l'homme,

et non l'homme pour le sabbat;

si bien que le Fils de l'homme est maître même du sabbat.

Marc 2, 28

Ce qui me dérange, c’est l’esprit qui sous-tend « POUR LUI TENDRE UN PIÈGE ». Ces hommes ne cherchent pas à connaître le meilleur, ils cherchent à mettre Jésus en défaut, à le coincer, à le « PIÉGER » !

Comme je dois faire attention à mes motivations ! Il est important de réfléchir, de savoir ce qui motive mes démarches ! Quelle est mon intention profonde ? Est-ce que je cherche, je désire le bien de l’autre ? Est-ce que je cherche à le mettre en porte-à-faux ? Est-ce que je ne cherche pas, sournoisement, à me renseigner pour prendre sa place ? Qu’est-ce que je cherche au juste: mon bien ou son seul bien, véritablement, profondément ?

" Maître, quel est le grand commandement dans la Loi ?

La question se situe face à la loi de Moïse ! et, Jésus n’en fait pas abstraction mais il va plus loin

" Jésus lui déclara :

" Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur,

de toute ton âme et de toute ta pensée.

C'est là le grand, le premier commandement.

Jésus reprend simplement Dt. 3,5 ; ses interlocuteurs connaissent l’Écriture, ils ne peuvent remettre cette parole en question, mais Jésus, venu accomplir la loi et les Prophètes, les entraînent plus loin :

Ne pensez pas que je sois venu abolir

la Loi ou les Prophètes;

je ne suis pas venu abolir, mais parfaire.

Matthieu 5

Jésus poursuit :

Un second est aussi important :

Tu aimeras ton prochain comme toi-même.

De ces deux commandements

dépendent toute la Loi et les Prophètes. "


Jésus, sans le préciser, fait allusion à l’Incarnation !

Le Verbe était dans le monde,

et le monde par lui a été fait,

et le monde ne l'a pas connu.

Il vint chez lui, et les siens ne l'ont pas reçu.

Jean 1

Aimer le prochain, dans son esprit, c’est aimer Dieu de façon tangible : « Tu vois ton frère, tu vois ton Dieu ! » Jésus met sur le même plan les deux commandements ! Le légiste ne peut rien répliquer, celui qui voulait mettre dans l’embarras est lui-même pris à son propre piège ! C’est l’arroseur arrosé ! Aimer son frère comme soi-même, c’est vouloir – quand on s’aime soi-même ! – pour l’autre, ce que l’on veut pour soi-même et cela peut aller jusqu’à donner sa vie pour l’autre ! N’est-ce pas le choix du Christ !

« Ma vie, nul ne la prend,

mais c’est moi qui la donne »

Jean 10,18

et pourquoi, Jésus, donne-t-il sa vie ? N’est-ce pas pour nous permettre d’accéder à LA VRAIE VIE, à cette Vie éternelle, déjà sur cette terre d’ailleurs si nous acceptons d’apprendre, chaque jour un peu mieux,

à AIMER VRAIMENT COMME LUI, JÉSUS, NOUS AIME !

Alors, commençons !

L'ermite

dimanche 16 octobre 2011

PAGE 188 : AFIN DE LE PRENDRE AU PIEGE


AFIN DE LE PRENDRE AU PIÈGE !

Matthieu 15,21

"Alors les Pharisiens allèrent tenir conseil

afin de le prendre au piège en le faisant parler."

Ne soyons pas trop vite offusqués !

La semaine dernière, un passage de l’Évangile, commençait de la même manière et le prêtre de service, au début de l’homélie a posé cette question :

« À votre avis, qui est le premier Pharisien que nous avons rencontré ce matin ? Sommes-nous conscients d’en avoir rencontré au moins un ? »

Il est bon en effet de se poser cette question, c’est la Parabole de la paille et de la poutre ! Jésus, en soulignant les motivations profondes de nos « frères » les Pharisiens, nous invite, en réalité à purifier nos intentions.

Est-il loyal de chercher à piéger sa sœur, son frère en humanité ? Est-il loyal de la, le faire parler parce qu’elle, il a confiance en soi pour se servir de ses paroles ensuite et retourner le fer contre elle, lui ?

Que de fois n’avons-nous pas entendu : »Laisse-moi faire, elle, il, a confiance en moi, j’arriverai à savoir ! Voyons-nous qu’il y a là une trahison de la camaraderie, de l’amitié ? Si nous avions « la foi, gros comme un grain de Sénevé » nous laisserions au Seigneur le soin de démêler ce qui nous trouble ! Et soyons-en certain, le Seigneur sait faire et, de plus, sans blesser, Il attend le moment le plus approprié ! Dieu, en Jésus, par son Esprit « sait lire l’heure de nos cœurs » et Il est toujours « à l’heure de l’Amour ! »!

Ils lui envoient leurs disciples, avec les Hérodiens,

Les Pharisiens ne se déplacent pas, ils envoient des émissaires, ils se cachent, ils craignent d’être démasqués, ils agissent en « calculateurs », ils veulent paraître purs devant Dieu et devant les hommes ! Mais voilà, Jésus « sonde les reins et les cœurs », Jésus ne se laisse pas manipuler, Jésus est lucide et clairvoyant, la question fuse cinglante pour réveiller leur conscience :

" Hypocrites! Pourquoi me tendez-vous un piège ?

Jésus, le Chemin, la Vérité et la Vie déjoue leur plan, Il fait tomber les masques en dénonçant les motivations de l’acte dévoyé :

Hypocrites ! Vous cherchez à sauver l’apparence, vous vous occupez de l’apparence de la coupe, mais à l’intérieur « grouillent » toutes les passions de l’humanité !

Un piège ! Vous cherchez à me mettre en opposition avec le représentant civil de la société, vous cherchez à me mettre en délicatesse avec la loi, au fond, je vous dérange et vous voulez vous « débarrasser » de Moi !

Jésus n’est pas dupe et nous connaissons par cœur sa réponse devenue un dicton populaire mais attention ! Que faisons nous de nos frères et avec nos frères dès que nous pensons avoir une infime parcelle d’autorité sur eux ? Je ne répondrai pas, c’est à chacun de se poser la question et d’y répondre loyalement ! Si nous avons blessé l’Amour rappelons-nous que Dieu est plus grand que notre cœur, Il nous attend, Il nous espère, Il nous désire, parce

Qu’Il est AMOUR ! L’Ermite

" Maître, nous savons que tu es franc

et que tu enseignes les chemins de Dieu en toute vérité,

sans te laisser influencer par qui que ce soit,

car tu ne tiens pas compte de la condition des gens.

Dis-nous donc ton avis : »

N.B. il serait souhaitable, également, de s’arrêter sur ce verset où se rassemblent flatterie, perfidie, perversité, chacun saura s’y arrêter, pour accueillir la libération que nous offre le Christ !