PAIX A CETTE MAISON ! PAIX A CHAQUE VISITEUR !

Autre blog

dimanche 26 juillet 2009

PAGE 70 : PARTAGE SUITE

PRIÈRES ET TEXTES AYANT SOUTENU MON CHEMINEMENT ...

EXTRAIT DU CHANT D'ASSISE :

Ô mes bien-aimés soyez humbles,
Ô mes bien-aimés, soyez doux,
Fuyez les vanités, toutes les vanités,
Et dites-vous que le savoir des anges
Ne suffit même pas pour comprendre,
Ce qui, de Dieu seul est compris.
Ô vous tous gens de la terre,
Qui cheminez si douloureusement,
Ayez d'abord la Charité.
Aimez-vous les uns les autres,
Consolez-vous les uns les autres.
Fut-on brûlé d'Amour à en mourir
On n'aime pas encore assez.
L'Amour est tout qui est Dieu même.
Aimez et ne jugez pas !

A Dieu, pour chacun d'entre vous je demande,
La grâce de force pour renoncer le mal,
La grâce de sérénité dans l'oblation,
La grâce de Joie dans l'épreuve,
Et que, par la vertu de croix acceptée,
La terre enfin soit délivrée du mal !
Aimez et ne jugez pas !


Ô Dieu, envoie-nous des fous!
qui s'engagent à fond,
qui oublient,
qui aiment autrement qu'en paroles,
qui se donnent pour de vrai
et jusqu'au bout.

Il nous faut des fous,
des déraisonnables,
des passionnés,
capables de sauter dans l'insécurité,
l'inconnu toujours plus béant de la pauvreté.

Il nous faut des fous du présent,
épris de vie simple,
amants de la paix,
purs de compromissions,
décidés à ne jamais trahir,
méprisant leur propre vie,
capables d'accepter n'importe quelle tâche
de partir n'importe où;
à la fois obéissants,
spontanés et tenaces,
doux et forts.

Ô Dieu, envoie-nous des fous.
P.Louis-Joseph LEBRET

jeudi 16 juillet 2009

PAGE 69 : PETIT OISEAU TOMBE DU NID !

PETIT OISEAU TOMBE DU NID :


IL A PEUR DE S'ÉLANCER
IL EST SEUL !
SES FRÈRES ONT PRIS LEUR ENVOL !
IL NE SAIT COMMENT S'Y PRENDRE !
QUELLE AILE DÉPLOYER ?
QUELLE PATTE AVANCER ?
FAUT-IL COMMENCER PAR UNE PATTE D'AILLEURS ?
PAR UNE AILE ?????

"On ne demande pas à un malheureux:
de quel Pays ou de quelle religion es-tu ?
On lui dit :
Tu souffres,
cela suffit,
"tu m'appartiens" et
je te soulagerai."
Pasteur

" J'ai eu faim et vous m'avez donné à manger,
J'ai eu soif et vous m'avez donné à boire,
j'étais un étranger et vous m'avez accueilli,
nu, et vous m'avez vêtu,
malade et vous m'a
vez visité,
prisonnier et vous êt
es venus me voir !"
Mt 25, 35-36

J'essaie de comprendre la démarche de ce
service qui souhaite voir le frère, "devenu nécessiteux"
faire la démarche
de se déplacer
pour expliquer ses urgences:

J'AI DU MAL A COMPRENDRE

J'ai envie de me glisser dans l'enveloppe de la personne
qui n'a PLUS RIEN !

(Cette personne, avec trois enfants
plus un jeune accueilli
en raison de difficultés familiales,
vient d'obtenir un TOIT:

- c'est énorme !" dit-elle

Sous CE TOIT,
c'est le vide absolu !

Cette personne AVAIT TOUT ou PRESQUE TOUT.
Au terme de quelques mois de réflexion
où elle a vécu dans l'angoisse, la peur, les menaces
sa vie a basculé dans le
"PLUS RIEN"
pour retrouver un peu de sérénité,

ne plus trembler à l'approche d'un pas lourd et coléreux !
Pour le moment
RIEN ! RIEN ! RIEN !
Mais un TOIT et quelques vêtements emportés à la hâte !

- "Cette dame ne dépend plus d'ici, elle dépend de LA-BAS ! et LA-BAS,
ils ont plein de matériel !"

(Je me suis rendue "LA-BAS",
il y a de la bonne volonté
mais peu, très peu de matériel !)

Et LA-BAS, tout en me donnant un peu "de l'urgent":
- "il est bon, nécessaire, que la personne se déplace !"

C'est vrai dans l'absolu, mais dans l'urgence ???

Si je me glisse dans "cette peau" blessée,
dans l'urgence :
j'ai besoin de penser,
de regarder en face ce qui m'arrive,
de répondre aux urgences de mes enfants avant les miennes...
J'ai envie de me cacher, de me terrer,
tout en palliant à
L'URGENT de L'URGENT :
changer mon adresse, voir ma banque,
rencontrer la C.A.F pour les différentes allocations utiles et nécessaires,
découvrir les services du quartier,
les établissements scolaires en vue de l'inscription des enfants,
il fait chaud, j'habite sur la colline, au quatrième étage,
je me déplace à pied
- je ne me plains pas : j'ai un toit"!-
rencontrer l'avocat,
faire ouvrir l'électricité, brancher le téléphone,
faire les courses, préparer le repas avec, seulement,
pour le moment,
un bienvenu et bienheureux micro-ondes !
entretenir le linge ! Nous sommes cinq ! etc ! etc !
Pouvez-vous me demander encore de me déplacer ?
Je l'ai fait une fois, le service était fermé !!!
- je comprends -
mais il y a tellement de choses urgentes à penser,
à prévoir, à organiser ...
Voir comment les deux aînés garçons
pourraient participer aux vendanges,


chercher un employeur pour ma fille aînée
qui a une idée bien clair
e pour préparer son avenir en alternance ....

"j'étais dans le dénuement
et vous êtes venus me visiter,

me réconforter, je n'ai rien eu à dire,
vous avez regardé vous avez vu
et vous avez répondu"!


Matthieu suite et fin
écrite en actes, par des f
rères humains !






.......................

lundi 13 juillet 2009

PAGE 68 : PARTAGE

PARTAGE
Pendant quelques semaines, je compte partager quelques prières ou /et poèmes
qui ont "alimenté" mon adolescence et ma jeunesse .

PRIÈRE POUR RISQUER SA VIE .

Seigneur, je voudrais être de ceux
qui risquent leur vie,
qui donnent leur vie.
A quoi bon la vie
si ce n'est pour la donner.
Vous qui êtes né au hasard d'un voyage
Et êtes mort comme un malfaiteur
Après avoir couru sans argent toutes les routes :
celles de l'exil, celles des prédications itinérantes,
Tirez-moi hors de mon égoïsme et de mon confort,
Faites que, marqué de votre croix,
je n'ai pas peur de la vie rude,
Rendez-moi disponible pour la
belle aventure où Vous m'appelez.
J'ai à engager ma vie sur votre Parole,
J'ai à jouer ma vie sur votre amour.
Les autres peuvent bien être sages,
Vous, vous m'avez dit qu'il fallait être fou.
D'autres croient à l'ordre,
Vous m'avez dit de croire à l'Amour!
D'autres pensent qu'il faut conserver,
Vous, Vous m'avez dit de donner,
D'autres s'installent, Vous,
Vous m'avez dit de marcher,
Et d'être prêts à la joie et à la souffrance,
aux échecs et aux réussites,
De ne pas mettre ma confiance en moi,
mais en Vous, et de risquer ma vie sur Votre Amour !





lundi 6 juillet 2009

PAGE 67 : CENT ANS !

85 ans au service de l'Évangile !

Sœur M.Espérance vient de célébrer ses 100 ans
dont 85 au servic
e de l'Évangile. Rentrée à 15 ans,
comme cela arrivait parfois à son époque, M.Espérance a donné sa vie au service de l'Évangile pour l'éducation des enfants orphelins des
deux guerres.

Nous avons partagé 10 années de mission dans les Vosges, ce fut une compagne qu'on ne peut oublier, priante, sereine, débordante d'humour, rayonnant une joie toute franciscaine faite de simplicité et de don de soi.
Une vraie bénédiction !

Enseignante, éducatrice, Sr Marie Espérance a serv
i en France bien sûr, au Maroc aussi, plusieurs fois responsable de communauté cette sœur a donné plusieurs années de sa vie comme Assistante Générale, comme Maitresse des Jeunes Professes également.

Lettre du Fondateur à ses "filles)

La fête de ses cent ans : ici, M.Espérance
est entourée de sa famille
et de quelques amis
vosgiens venus spécialement l'honorer.







Petite vue pendant la célébration de l'Eucharistie.
au premier plan l'un de ses neveux,sa petite nièce
et son fils, derrière les amis vosgiens










Ses neveux et nièces l'entourent
de leur affection.
( Photo de famille.)








Découverte des cadeaux : signes d'affection.






Temps du repas fraternel,
temps de retrouvailles,
temps de l'amitié partagée,
un temps pou
r faire mémoire!











Neveux et nièces directs, pris sur le vif .










Très présente jusqu'au bout,
M.Espérance souffle
les bougies de ses cent ans !








Un ami vosgien lui témoigne son affection






Deux soeurs, amies et complices !

(sortie de la chapelle)







Don de soi et amour produisent de beaux fruits !

(Jeune cerisier couvert de fruits dans le jardin de son neveu).

Il est important, pour moi, de rendre hommage à cette religieuse
qui, avec beaucoup de simplicité
sans bruit,
a répondu à l'appel aiman
t du Seigneur.

Femme de Sagesse elle va droit son chemin
toujours habitée par cette profondeur paysanne et bressane.
Quelques unes de ses remarques
illustreront mes propos :

A une sœur attristée des rivalités dont elle est l'objet,
Sœur M.Espérance suggère :
" faites comme si vous ne voyiez pas, ces provocations
finiront sans combat !"

Une Sœur, trente cinq ans de moins qu'elle,
lui passe devant, la bouscule, d'un air méprisant :
Avec bonhommie et humour M. Espérance dit:
"passe, passe, quelle importa
nce, nous arriverons
au même port !"

Je ne veux pas prolonger pour éviter le risque des longueurs
mais je vous confie cette amie, qui,
vraisemblablement avant nous,
verra son Seigneur !
Quel émerveillement pour celle qui fait route
avec Lui, depuis toujours, j'ose dire!

Béni sois-tu Seigneur T
OI qui l'a choisie
choyée, aimée, gardée,
enveloppée de Ton infinie Tendresse !



Coiffée du chapeau
d'un neveu !


Je publie en l'état, mais j'améliorerai ce message dès que j'en aurai le temps et je vous prie de m'excuser pour mon retard.